Belize

 

Nous entrons au Belize le 1er février 2009 et non sans peine! Après la remise de nos cartes touristiques et le tampon de sortie, nous quittons le Mexique. Juste après le pont, un Bélizien nous arrête pour nous vendre une assurance. Nous faisons fi et continuons jusqu'au second. Là, il nous explique que l'assurance est obligatoire dans ce pays. Si nous ne la prenons pas, nous aurons des soucis avec la police. Autant dire que nous ne la prenons pas, nous verrons bien!

A l'immigration, nous apprenons que les Suisses doivent avoir un visa pour entrer dans le pays. Ne faisant pas partie de l'Europe, il nous faut payer 50$/p.p pour avoir le privilège de fouler le sol bélizien.Malgré nos négociations quant au fait que nous faisons que transiter jusqu'au Guatemala, rien n'y fait. De plus, ils n'acceptent que les USD ou les dollars béliziens. Cartes de crédit, ils ne connaissent pas! Nous voilà au casino qui se trouve dans la zone libre afin de retirer des USD. Notre visa prend quelques minutes, puis nous passons par le bureau de douane. Celle-ci fort heureusement, est d'accord de nous délivrer gratuitement un laissez-passer de 24 heures pour notre véhicule. Nous avions prévu de faire un peu plus longtemps dans ce pays, mais au vu des circonstances, nous n'avons pas le choix! A la douane, contrôle sommaire si nous ne détenons ni arme, ni alcool, ni cigarettes. Rien de plus.

Nous voici maintenant sur les routes béliziennes. Cela ne change pas beaucoup du Mexique! Nombreux topes non signalé. Des trous énormes au milieu de la chaussée, aucun panneau de signalisation, bref, on se débrouille. Les premiers habitants de ce pays que nous rencontrons sont couleur charbon. Apparemment une population plutôt africaine à tendance jamaïcaine vit ici. Beaucoup d'entres eux portent des rastas, des bonnets colorés, sont pieds-nus et écoutent forcément et fortement du reggae. La deuxième population étant des descendants Mayas. On parle plus l'anglais que l'espagnol. Sur la route, nous avons l'impression d'être dans les îles, les maisons sont des cabanons en bois, quelques-unes sont sur pilotis et pour les plus riches toujours, elles sont en briques. La végétation est dense, beaucoup de palmiers et des chants énormes de canne-à-sucre. Les abris bus sont en bois et certains ont de la tôle, déjà bien rouillée, faisant office de toit.

 

Nous nous attendions à une ville en entrant à Belize City et non pas à un bidonville. Beaucoup de clochards, des maisons tombant en ruine, des rues défoncées, bref la désolation. En 1961, l'ouragan Hatie a dévasté ce qui était alors la capitale. Depuis lors, celle-ci a été construite à l'intérieur des terres, à Belmopan. Apparemment depuis tout ce temps, la ville et ses habitants sont des laissés-pour-compte. Nous ne resterons donc pas longtemps.
                                                   
Après 1h de route, nous arrivons à Belmopan, capitale du pays. Alors là, encore une surprise, cela ne ressemble en rien à une capitale. Une ville tout au plus. Quelques hôtels, un terminal de bus, un petit marché et des bâtiments administratifs. En 10 minutes, nous faisons le tour de la ville par la route qui l’encercle. Nous trouvons un hôtel et nous parquons à proximité pour y passer la nuit.

La ville la plus représentative du Belize est somme toute San Ignacio, qui se trouve à 10 km de la frontière du Guatemala. Celle-ci a de petites rues étroites, aucun trottoir. Sur la route se trouvent voitures, piétons et des chiens, sans oublié les étales du marché et les tricycles. Ambiance détendue, un peu moins Caraïbes que la côte. D'ici partent beaucoup de tours pour le Guatemala et nous retrouvons bon nombre de touristes pour la majorité Anglais ou Américains. Nous profitons de nos 24 heures dans le pays pour nous mettre sur la terrasse d'une petite gargote afin d'envoyer les cartes postales à nos sponsors. Merci encore les amis!

Passage en douane tout aussi difficile qu'à l'entrée! Les Béliziens veulent nous voler encore 37,5 $ béliziens pour une taxe quelconque! Soit disant pour l'environnement mais bon, au vu des poubelles qui traînent... Cela nous fait bien rire!! Donc, inutile de dire que nous ne voulons pas payer cette foutue taxe. Le gars nous dit qu'il ne peut rien faire, qu'il faut négocier avec le chef. Aucun problème... Nous lui expliquons que l'entrée nous a déjà fait assez mal et que de pauvres étudiantes comme nous étaient... comment dire... pauvres! Ce qui n'est pas tout faux somme toutes (puisque nous allons bientôt suivre une école d'Espagnol). Le gentil chef a eu pitié de nous et nous exempt de ladite taxe. Incroyable non?! Il paraît que c'était obligatoire... Bon après ça, un tampon et bye bye le Belize.

Suite de notre périple : Guatemala

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